Nagelmackers Invest
Perspectives macroéconomiques et marchés financiers
La situation macroéconomique globale est mitigée. La nervosité vis-à-vis de la Chine et des répercussions de la crise immobilière et de la dette des gouvernements locaux est encore montée d’un cran ces dernières semaines. Le pays pourrait ne pas franchir la barre des 5% de croissance pour la troisième année consécutive. Une première depuis 50 ans. En Europe, d’autres nuages menaçants commencent doucement à s’amonceler. Ainsi, l’Allemagne pourrait connaître une récession aux troisième et quatrième trimestres de cette année. En Amérique, le bilan est mitigé, mais relativement meilleur que dans le reste du monde. D’une part, certains signes font état d’un essoufflement sur le marché du travail et d’un ralentissement de l’activité industrielle. D’autre part, des indicateurs avancés plus récents montrent que l’industrie a retrouvé un second souffle et que le secteur des services se porte toujours très bien. Bref, les Etats-Unis ne devraient pas encore connaître de ralentissement significatif de la croissance à court terme et le scénario d’un atterrissage en douceur (voire pas d’atterrissage du tout) reste d’actualité. L’inflation marque une pause et des signes de désinflation (diminution de l’inflation sur une base annuelle) apparaissent. Cette situation devrait rester temporaire, mais il semble que le processus de normalisation soit beaucoup plus difficile en Europe qu’aux Etats-Unis, par exemple. L’évolution récente des prix des matières premières (prix en dollar, prix du pétrole) et le fait que le dollar se soit à nouveau renforcé de manière significative constituent évidemment un autre obstacle pour la Banque centrale européen (entre autres). Les décisions de taux de la BCE (14/09) et de la Fed (20/09) sont donc à prendre avec des pincettes. La BCE doit faire face à une détérioration manifeste de la conjoncture et à une inflation tenace. Les marchés tablent sur une pause dans les taux, avec éventuellement un nouveau resserrement avant la fin de l’année. La faiblesse de l’euro et l’évolution des prix de l’énergie pourraient toutefois accélérer ce processus. En ce qui concerne la Fed, la majorité du marché anticipe une pause avec une chance réaliste d’une nouvelle hausse de 25 points de base (la dernière) en novembre. Les marchés ont quoi qu’il en soit revu leurs prévisions optimistes de réductions des taux pour l’année prochaine et les ont repoussées dans le temps. Août n’est généralement pas un bon mois en termes d’appétit pour le risque et 2023 n’a pas fait exception à la règle. Les marchés boursiers du monde entier ont connu une première moitié de mois extrêmement difficile, en particulier en Chine et à Hong-Kong (crise immobilière) et dans le secteur technologique (Nasdaq). Les dégâts ont pu être limités durant la seconde quinzaine, en partie grâce à l’intervention du gouvernement chinois et à des nouvelles plus positives autour du refinancement de la dette du géant de l’immobilier Country Garden. Au 31/08, les plus mauvaises performances ont été réalisées, en euros, par les marchés émergents (-4,7%) et la zone euro (-3,0%). Au final, ce sont à nouveau les Etats- Unis qui ont tiré leur épingle du jeu (-0,2%), grâce notamment à une appréciation de près de 2% du dollar US. Le mois a de nouveau été marqué par une forte volatilité des taux, renforcée par le manque de liquidité en cette période de trêve estivale. En fin de mois, presque toutes les catégories d’obligations affichaient des rendements inchangés.
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