La croissance économique américaine probablement deux fois moins élevée qu’annoncé
Christofer Govaerts
Les marchés tiennent bon, mais en Europe le sentiment reste fragile. La BCE et la Fed maintiennent leurs taux. Découvrez notre analyse macroéconomique.
En juillet, les États-Unis et la zone euro ont publié leurs chiffres de croissance pour le deuxième trimestre. Aux États-Unis, les données officielles se sont révélées plus solides qu’attendu, mais ce résultat a été largement soutenu par le commerce extérieur et l’accumulation de stocks. D’après d’autres indicateurs, le rythme réel de croissance annuelle serait plutôt proche de 1,5 %, soit environ la moitié du chiffre officiel.
En juillet, les États-Unis et la zone euro ont publié leurs chiffres de croissance pour le deuxième trimestre. Aux États-Unis, les données officielles se sont révélées plus solides qu’attendu, mais ce résultat a été largement soutenu par le commerce extérieur et l’accumulation de stocks. D’après d’autres indicateurs, le rythme réel de croissance annuelle serait plutôt proche de 1,5 %, soit environ la moitié du chiffre officiel. Seule la péninsule Ibérique conserve un certain dynamisme, avec une croissance trimestrielle de +0,7 % en Espagne et +0,6 % au Portugal.
BCE et Fed :probablement en fin de cycle de baisse des taux
La Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine ont toutes deux laissé leurs taux inchangés lors de leurs dernières réunions. La BCE pourrait éventuellement procéder à une dernière baisse de 25 points de base d’ici la fin de l’année, mais ce serait alors vraisemblablement le point final du cycle actuel de détente monétaire.
Côté américain, Jay Powell adopte une approche prudente, refusant pour l’instant d’annoncer une date pour une première baisse des taux cette année. Il souligne l’incertitude liée à l’impact des décisions politiques sur l’inflation – qu’il soit ponctuel ou plus structurel - ainsi que le fait que l’économie américaine reste globalement solide.
Des marchés résilients, mais un sentiment fragile
Le mois de juillet a été marqué par une évolution boursière contrastée. Aux États-Unis, la saison des résultats a soutenu les indices, notamment grâce aux grands noms de la technologie (MA7) qui ont répondu aux fortes attentes.
En Europe, même si un accord commercial a été trouvé in extremis avec les États-Unis, le climat boursier est resté moins favorable. En termes de performance en euros, les gagnants sont les États-Unis et les marchés émergents (+5 % et plus), suivis du Japon (+1,8 %) et de l’Europe (+1 %).
Les taux d’intérêt ont connu des variations erratiques des deux côtés de l’Atlantique : après une baisse initiale proche de –1 %, le mois s’est achevé sur une perte minimale d’environ 0,2 % en moyenne.
Le dollar américain a terminé juillet en hausse pour la première fois cette année, mais la tendance reste fragile après la récente correction.
Pour les investisseurs européens, l’or a progressé de 2,5 % en termes d’euros, tandis que le prix du pétrole a bondi de 10 % sur la même période.
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