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17 avril 2023

Nagelmackers Invest (17/04/2023)

Christofer Govaerts

Chief Strategist

Vue macro-économique et marchés financiers

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La situation macroéconomique globale n’a pas radicalement changé au cours du mois écoulé. Il y a peut-être des premiers signes de ralentissement en provenance des Etats-Unis, mais pour le moment, le verre reste à moitié plein. En ce qui concerne l’Europe également, la phase d’expansion modérée actuelle est restée intacte. La seule incertitude en ce moment est que la dynamique de reprise en Chine - et ce, après la réouverture post-Covid - fait face à des obstacles et est en dessous des attentes élevées. Ceci, face à des développements plus modérés de l’inflation, ouvre potentiellement la porte à une politique monétaire plus vaste à terme en Chine. En ce qui concerne l’inflation en Occident, le verre est à moitié vide et à moitié plein. En raison de l’évolution favorable des prix de l’énergie, la normalisation du niveau général d’inflation sur une base annuelle se déroule comme prévu. Et c’est surtout une bonne nouvelle pour l’Europe. Quant à l’inflation de base, il reste encore quelques obstacles à surmonter. Ce processus de normalisation se déroule un peu plus difficilement de part et d’autre de l’océan, surtout en ce qui concerne l’Europe où ce sont maintenant les deuxième et troisième cycles d’effets sur les prix qui inquiètent la banque centrale (par exemple, l’évolution des salaires).

Le mois de mars a été historique pour les marchés financiers. Les problèmes rencontrés dans le secteur financier (cf. SVB Bank et Credit Suisse) ont fait sursauter les investisseurs du monde entier, qui ont dû faire face à des conditions de marché très volatiles. Mais cette fois, la volatilité a été la plus marquée dans l’environnement de taux d’intérêt. La FED et la BCE ont globalement répondu aux attentes, c’està- dire une hausse des taux respectivement de +25 et +50 points de base, mais la situation des taux a été radicalement modifiée, en particulier en ce qui concerne les attentes aux Etats-Unis. Avant l’été, la FED devrait probablement encore relever une fois son taux de 25 pb, puis les marchés ont l’intention de procéder à des baisses de taux au second semestre, qui se poursuivront encore de manière agressive en 2024. En ce qui concerne la BCE, la barre est également placée un peu plus bas et les marchés anticipent encore une à deux hausses de taux d’intérêt, ce qui devrait finir le travail.

Après la douche froide de février, tant sur les actions que sur les obligations, le sentiment de risque sur les marchés n’était pas bon à la mi-mars. Grâce à l’approche très rigoureuse et aux interventions des banques centrales du monde entier, les marchés se sont repris après la claque du secteur bancaire. A titre d’exemple, la plupart des marchés d’actions mondiaux ont été en mesure de clôturer le mois en territoire positif (à l’exception du Royaume-Uni). Les différences de style se sont toutefois creusées, au détriment de la ‘valeur’. Bien entendu, le secteur financier a été le grand coupable tandis que la nouvelle tendance à la baisse des taux d’intérêt a de nouveau favorisé quelque peu la ‘croissance’. Cette tendance à la baisse des taux a évidemment permis aux obligations de sortir à nouveau la tête hors de l’eau. Depuis le début de l’année, les obligations d’Etat européennes mènent la danse (+2,44%), suivies par les obligations d’entreprises internationales (+1,0%). Pour les taux de change, l’USD a dû lâcher du lest (indice USD -2,5%), bien entendu en raison de la forte modification des prévisions de taux aux Etats-Unis. En ce qui concerne les matières premières, la situation a été mitigée : les métaux précieux (par exemple l’or) se sont plutôt bien comportés comme valeur refuge, tandis que les matières premières plus cycliques ont souffert du choc financier. La tendance baissière des prix du pétrole a été stoppée début avril par l’annonce des baisses de production de l’OPEP+.

 

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