Nagelmackers pédale pour la vie : 1000 km pour Kom op Tegen Kanker


Le prochain week-end de l’Ascension, c’est reparti ! Comme chaque année, une équipe de Nagelmackers participera aux 1000 km pour Kom op Tegen Kanker. La banque soutient cette noble cause depuis les premières éditions, en formant chaque année une équipe de cyclistes et en offrant un soutien opérationnel, tel que le remplissage des enveloppes destinées aux participants.
Cette année sera particulièrement spéciale pour nous, car Luc Van Damme, agent indépendant et membre permanent de notre équipe de cyclistes, parcourra les 1000 km en solo. Son initiative bénéficie évidemment du soutien de l’équipe et de notre fidèle capitaine, Jelle Brusselmans, Compliance Manager. Bien sûr, une bonne préparation et une organisation rigoureuse sont nécessaires pour atteindre la ligne d’arrivée. Nous leur avons demandé d’où ils tirent leur motivation depuis si longtemps.

Luc Van Damme, agent indépendant chez Nagelmackers
Vous participez depuis plusieurs années aux 1000 km de Kom op Tegen Kanker. Pouvez-vous nous raconter comment cette aventure a commencé ?
Luc : En 2018, après avoir participé cinq fois à la Dodentocht à Bornem, j’ai attrapé le virus du sport et redécouvert mon amour pour le vélo de course. Je me suis inscrit dans un club de cyclisme et j’ai recommencé à pratiquer intensivement . Très vite, les 1000 km sont apparus à l’horizon et, comme Nagelmackers participe chaque année avec l’équipe RSE, je me suis porté volontaire pour y participer. Depuis 2020, je continue à relever ce défi.
Jelle : Depuis mon arrivée chez Nagelmackers en 2007, je suis impliqué dans les 1000 km de Kom op Tegen Kanker. J’ai commencé comme bénévole en remplissant les enveloppes, puis je suis devenu cycliste. Peu à peu, j’ai pris en charge le rôle de capitaine et l’organisation. Je ne les ai pas comptées, mais je pense avoir participé environ dix fois.
Quelle est votre motivation pour participer chaque année ?
Luc : Le cancer bouleverse la vie. Mon père est décédé d’un cancer il y a environ 30 ans, et depuis, de nombreux membres de ma famille, amis, connaissances et clients ont été confrontés à cette maladie. A l’occasion de mon 60e anniversaire, j’ai décidé de relever le défi en solo. J’ai été de plus en plus inspiré par les courageux sportifs qui parcourent cette longue distance seuls. Pour moi, c’est une mission émotionnelle pour une bonne cause, en l’honneur de mon père et de tous ceux qui ont été touchés de près ou de loin par cette maladie.
Jelle : Je comprends parfaitement. C’est un sentiment partagé par tout le peloton. Personnellement, j’ai perdu deux collègues directs à cause du cancer ces dernières années. Je roule donc toujours en pensant à eux.
Comment vous préparez-vous physiquement et mentalement pour un tel défi ?
Luc : Depuis la journée de clôture à Malines l’année dernière, je me prépare mentalement. J’ai passé l’hiver à faire du spinning et à m’entraîner avec une application. Actuellement, je roule en moyenne trois fois par semaine sur des distances de 50 et 70 km et au moins une fois par semaine sur des distances de 100 à 120 km. La planification est essentielle ! J’adapte même mon agenda en fonction des prévisions météorologiques pour pouvoir m’entraîner.
Après tant d’années, cela ne devient-il pas monotone ?
Jelle : Au contraire, c’est une expérience profondément enrichissante. Des milliers de cyclistes se sentent connectés les uns aux autres parce qu’ils ont été confrontés au cancer, directement ou indirectement. La solidarité est une expérience en soi. Vous roulez ensemble en une longue file, et tout au long du parcours, vous êtes encouragés par des supporters et des fans !
Le moment le plus émouvant a été l’arrivée à Alost, où nous avons été accueillis par une très longue haie d’honneur à la ligne d’arrivée. Un véritable moment de chair de poule. Ce qui est également agréable, ce sont les privilèges uniques, comme rouler sur le pont de Tamise ou à travers le « konijnenpijp » à Anvers.

Jelle Brusselmans, Compliance Manager chez Nagelmackers
Quels conseils avez-vous pour les nouveaux et futurs membres de l’équipe afin de se préparer aux 1000 km ?
Luc : Parcourir 125 kilomètres à vélo peut sembler une tâche ardue, mais avec un peu de préparation, tout le monde peut le faire. Dans les pelotons où la vitesse moyenne est de 24 km/h, vous pouvez certainement suivre avec un peu de préparation.
Jelle : De plus, il y a suffisamment de capitaines de route pour tout organiser, et vous n’avez jamais besoin de vous arrêter car tous les carrefours sont dégagés.
Avez-vous encore quelque chose à ajouter ?
Les 1000 km pour Kom op Tegen Kanker ne sont pas seulement un événement sportif, c’est un voyage émotionnel qui unit les participants dans leur lutte contre un ennemi commun. C’est une manière d’honorer leurs proches et d’inspirer les autres. Avec une bonne préparation et une motivation solide, tout le monde peut faire la différence. Ceux qui préfèrent ne pas monter sur le vélo peuvent toujours contribuer financièrement pour soutenir l’organisation.
Vous pouvez suivre et soutenir Luc via @lucvdamme sur Instagram.
@lucvdamme sur instagramArticles associés
